vendredi 23 janvier 2015

AVIS POUR LES LECTEURS 

Un Livre :Vipère au Poing  

Ce roman autobiographique d'Hervé Bazin est sorti en juin 1948. Le livre décrit l'enfance et l'adolescence du narrateur, Jean Rezeau, dit Brasse-Bouillon. Ce dernier décrit ses rapports avec sa famille, et notamment sa mère Paule Pluvignec, dite Folcoche, une véritable marâtre.

Premièrement, ce livre est pour l'auteur, un partage avec les lecteurs d'une une partie de sa vie et plus précisément de sa vie privée, il est purement autobiographique. En effet, dans le famille Rezeau on ne badine pas avec l'amour, on le rejette. Un récit sombre et très dur parfois qui narre la lutte sans pitié d'un fils contre sa mère, devenue la bête perfide à abattre. L'ironie et l'humour noir sont constamment présents, comme pour mieux souligner la tragédie qui se joue sous le toit des Rezeau. Ultime parade pour conserver un minimum de recul et préserver un équilibre mental souvent mis à mal par les mots fielleux vomis par Folcoche. Une tragédie à double titre, car cette mère, indigne de ce titre qui évoque tendresse et amour de prime abord, en plus de terroriser ses enfants, va réussir à insuffler à Jean une haine viscérale qui ne le quittera plus. Une haine qu'il brandit comme un glaire vengeur pour pourfendre la matrice maternelle qui le révulse au plus au point.

Deuxièmement, pour moi, ce livre sonne à mes tympans comme un cri de haine et de révolte de l'auteur contre ce type d'éducation. Il fait réfléchir. Ici, la relation parents-enfants se limite à une discussion unilatérale où il n'y a pas de place pour la communication et le dialogue:la mère imposant ses règles sans tenir compte des sentiments de ses enfants et de leurs attentes. Ces derniers voient en elle le changement et l'autorité despotique.


Pour finir, Hervé Bazin veut émouvoir, effrayer, témoigner, démontrer, critiquer d'autant plus que c'est un récit autobiographique donc c'est d'autant plus poignant. L'histoire est surprenante. Ce roman est un excellent compromis entre littérature classique et le plaisir de lire. Allez-vous-vous laisser tenter par cette lecture ? Maintenant c'est à vous de juger...

Cependant, vous pouvez aussi vous laisser tenter par les adaptations à l'écran de "Vipère au Poing": l'une pour la télévision (1971), l'autre pour le cinéma (2004) avec Catherine Frot dans le rôle de Folcoche.
Couverture du livre par Bernard Grasset

mardi 13 janvier 2015

NOUS SOMMES CHARLIE

                          















"Crayons ensemble un dessin commun qui aurait pour nom: Charliberté"
-Stéphane De Groodt

                                           c'est l'encre qui doit couler, pas                                                           le sang. 
Liberté d'expression
Liberté des crayons

                             Pour que leurs cartouches d’encre à eux ne soit plus jamais vidées
Laissons des traces indélébiles pour que l’avenir puisse savoir
                             Que leur talent et leur courage ne vivent pas que dans nos mémoires                           -Grand Corps Malade

Un coup d'kalach pour un coup de crayon,
tu salis ta religion
                         -JB Bullet

                                                Ce soir c'est la vie, c'est l'humour
                                                     qui triomphe sur les armes
                                                        Matchet

"Même pas peur des trous de balle  "                  
  





Ils ont voulu nous faire taire à jamais, ils n'auront eu qu'une minute.

          Je suis Charlie, parce que dix-sept tués,
                Et 66 millions nous sommes.
                     -S. De Groodt

                        
Arme de dérision massive

                                        Je suis Charlie
                                        Je suis Juif
                                        Je suis Musulman
                                        Je suis flic
                                       



Liberté, je dessine ton nom...

             Arrête ton char : lis

 Ils voulaient tuer Charlie Hebdo: Ils l'ont rendu immortel.







Je n’ai pas de gosses, pas de femme, pas de voiture, pas de crédit. C’est peut-être un peu pompeux ce que je vais dire, mais je préfère mourir debout que vivre à genoux.”
Charb

                           

                            -Clarissa Jean-Philippe, policière
                   -Philippe Braham, cadre
                  -Yohan Cohen, employé du supermarché Hyper Casher
                  -Yoav Hattab, étudiant
                  -François-Michel Saada, cadre à la retraite


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lundi 15 décembre 2014

Critique cinématographique #3

        LE HOBBIT: LA BATAILLE DES 5 ARMÉES


                                       

C'est reparti. Il y a un an tout, juste, je vous livrai ma critique du Hobbit: La Désolation de Smaug.
Ce samedi 13 Décembre, en entrant dans la salle de cinéma, je me remémorai où nous en étions resté. Smaug le dragon venait d'être libéré par Bilbo et ses amis les nains, et il s'apprêtait à ravager Lacville. Gandalf, lui était toujours coincé chez Sauron

SYNOPSIS

 Arrivés à Erebor, les Nains et Bilbo peuvent enfin souffler et récupérer leur royaume et leur trésor. Mais Thorin, le chef des Nains, ressent les effets d'une malédiction pesant sur cette montagne et commence à devenir obnubilé par le pouvoir, et particulièrement par l'Arkenstone.

Pendant ce temps à Lacville, les habitants doivent faire face à l'arrivée du dévastateur Smaug. Barde (Luke Evans) décide donc de l'affronter... à ses risques et périls.

Comme si ce n'était pas déjà assez la galère, les Nains ne sont pas les seuls à convoiter Erebor; en effet, les humains, les Elfes et les Orques sont attirés par sa richesse.
La bataille fera donc rage entres Elfes, Humains et Nains d'un côté   et Wargs et Orques de l'autre... 


SCÉNARIO

 Et en effet, elle fait rage. Pendant près de 2h30. La bataille contre Smaug est expédiée en 10 minutes montre en main pour se concentrer sur le réel enjeu du film: la lutte entre ces 5 peuples.
Beaucoup de séquences durent trop longtemps, détail déjà soulevé lors du second volet. 85% du film se résume à de l'action, les 15% restants étant des dialogues. 
Cate Blanchett
Le film est en dessous du deuxième chapitre qui était plus intéressant. De plus, de nombreuses incohérences dans les combats eux-mêmes font lever un sourcil (du style, un homme saute sur des pierres en train de tomber). Bref, certains instants valent quand même le détour, notamment le personnage de Alfrid ajoute la touche d'humour nécessaire au film. Tauriel, incarnée par Evangeline Lilly, seule personnage féminin de la trilogie (bien qu'on note la timide arrivée de Cate Blanchett en Galadruel), est toujours aussi active et ne tombe quasiment jamais dans la mièvrerie... Sauf qu'en il s'agit de Kili, hein ;) 
Legolas (Orlando Bloom) et elle forment toujours un duo qui marche, avec un relation plus ambiguë et moins bien définie qu'avant, et dégomment des Orques à la pelle.
C'est malheureusement le point négatif: Les méchants meurent abondamment alors que seuls deux "gentils" décèdent, dans deux séquences chargées en émotion. Quand on voit que notre Bilbo nationale arrive à tuer trois Orque avec une pierre en 5 secondes alors que les autres galèrent à en blesser un en dix minutes, on se dit qu'il vise drôlement bien, notre Hobbit. 

DECORS

Lacville sur fond vert héhé
Toujours sublimes. De superbes effets spéciaux, des batailles toujours époustouflantes et des paysages grandioses. Des effets spéciaux toujours au top: en bref, le vrai point fort. 

AVIS FINAL

Un bon film, qui se laisse regarder avec plaisir et même délectation. Un petit rire peut possiblement vous échapper , de même que vous pourrez verser une petite larme. 
Un film grand spectacle éblouissant, dont la fin lance un clin d’œil au Seigneur des Anneaux; Vous ne devriez pas regretter d'avoir acheté votre place!

BANDE ANNOOOOOOONCE