Le concept ne change pas beaucoup des séries américaines policière que nous connaissons déjà.
Les scénarios ne sont pas extraordinaires, c'est le genre de scénarios qu'on voit partout. Les acteurs sont pas mal, même on a déjà vu la plupart des acteurs secondaires dans d'autres séries.
La mise en scène est bien, mais rien d'extraordinaire une fois de plus.
Mais alors pourquoi, pourquoi cette série cartonne? Pourquoi depuis qu'on a vue le 1er épisode sur m6 il y a quelques semaines on les a tous dévorés le week-end d'après en streaming? Pourquoi est-on devenue accro à cette série ?! La réponse ici→
1-Le scénario:
Pour qu'une série fonctionne, il faut un scénario qui plaît aux gens, qui leurs donne envie de regarder! Et sachant que beaucoup de scénarios policiers ont déjà été exploites, on est heureux de découvrir Elementary qui a un scénario pour le moins atypique, car c'est une version moderne de Sherlock Holmes!
"Le célèbre détective Sherlock Holmes venu de Londres, habite désormais à New-York. Tout juste sorti d'une cure de désintoxication, à la demande de son père richissime avec lequel il est en conflit, Sherlock est contraint de cohabiter avec le Dr Joan Watson, ancienne chirurgienne reconvertie en compagnon de sobriété, également engagée par le père de
Sherlock.
Les capacités d'observation et de déduction phénoménales de
Holmes et l'expertise médicale de Watson servent à résoudre les affaires les plus impossibles du NYPD!"
En bref, chaque épisode comporte une nouvelle énigme, pleins de suspense, qui nous mène toujours sur des mauvaises pistes et qui nous tient en haleine jusqu'à la fin de l'épisode, où on découvre qui est le meurtrier (souvent des histoires de meurtres)... 2-Les acteurs: Ils sont deux: Sherloke Holmes, et Joan Watson (appelé juste Watson la plupart du temps). Ils sont interpretés par Jonny Lee Miller et Lucy Liu (souvnez vous de la jolie chinoise de Charlie et ses drôles de dames!).
Ben Stiller a encore frappé: l'acteur réalise son cinquième long-métrage avec
"La vie rêvée de Walter Mitty".
A la fois touchant, poétique, mais gardant cette touche d'humour qui caractérise bien Ben Stiller, ce film, adapté du livre éponyme de James Thurber, est un régal. Pour une fois, ce ne sont pas les gags à répétitions qui nous font rire, mais la maladresse de Walter Mitty et les situations improbables dans lesquels il se met.
SYNOPSYS
Walter Mitty est développeur de négatifs pour le magazine Life, condamné à devenir un journal numérique. Il est enfermé dans son quotidien. Regarder discrètement sa collègue, Cheryl Melhoff, dont il est fou amoureux, aider sa mère à déménager, donner un coup de main à sa sœur un peu folle, Odessa, ou se faire chambrer par le directeur de transition, Ted Hendricks... Alors, pour ne pas sombrer dans une routine morne et plate, Walter s'invente des rêves éveillés: Sauver Cheryl et son chien à trois pattes d'une explosion, l'embrasser, répondre à Ted Hendricks, se battre pour un jouet avec... Ted Hendricks ( si, si, c'est vrai!)... Tout cela est rythmé par Todd Maher, deeHarmony, un site de rencontre auquel Walter s'est inscrit. Todd veut absolument remplir sa page, en commençant par "Je suis allé.../ J'ai fait... Problème: Walter n'a jamais rien fait d'exceptionnel, de courageux et n'est jamais allé plus loin que Phoenix. Jusqu'au jour où Sean O'Connell, photographe de Life, envoie la photographie pour la dernière couverture du magazine. Evidemment, l'enveloppe la contenant est vide et Walter est chargé de la remettre à Ted. Avec la disparition du cliché, notre héros part à la poursuite de Sean, ce qui le conduira à faire des actes impressionnants, à partir à l'autre bout du monde et à découvrir qui il est vraiment... Tout cela avec un soupçon de romance, of course.
CASTING
Bien sûr, Ben Stiller est de la partie puisqu'en plus d'être réalisateur, il interprète le personnage principal, Walter Mitty. Walter, c'est lui:
<---------------- Maladroit, rêveur, courageux et timide
Pour incarner la belle Cheryl Melhoff, l'équipe a pris la toute aussi ravissante Kristen Wiig (Imogene, mes meilleures amies).
Elle aussi menacée de licenciement, elle aidera tout de même Walter à retrouver les indices pour retrouver Sean.
<---------------- Charmante, drôle, intelligente. Ensuite, le gros méchant du film, c'est lui: Ted Hendricks, incarné par Adam Scott(Friends with Kids, Bachelorette, Maman j'ai raté ma vie). Lui, on ne peut lui trouver aucune qualité, à part ses supers vannes... Ou pas. Il est directeur de la transition entre le journal papier et celui numérique, et donc, comme il est directeur, il est méchant, arrogant...
<---------------- Moqueur, puissant, égoïste Bon, la seconde grosse star du film, elle porte le même nom que son personnage: Sean Peannjoue le personnage de Sean O'Connell, un photographe reclus et énigmatique grâce à qui il se passe quelque chose dans le film: En effet, c'est lui qui détient la solution du problème... Ou dans notre cas, l'emplacement de la photographie.
<-------------- Patient, attentif, mystérieux, voyageur
Un scénario qu'on peut trouver un peu clichéau début, mais qui nous entraîne vite dans le film, bien qu'il reste un peu naïf, et nous fait ressentir les émotions des personnages (grâce à de bons acteurs, aussi). De bons dialogues (certaines répliques sont excellentes). L'histoire d'amour ne prend pas trop de place, ce que j'ai trouvé bien: ça dépend des préférences de chacun, aussi... Par contre, quelques scènes sont vraiment irréalistes, et évidemment je ne parle pas des rêves où tout est possible! La fin est un petit peu prévisible, bien qu'il y est une sorte de... Faux raccord? Je ne vous en dis pas plus, vous le découvrirez par vous même!
EFFETS SPÉCIAUX/ DECORS
Des effets spéciaux, il n'y en a pas trop, enfin, sauf dans les rêves et les plans de paysages. Là dessus, rien à redire c'est crédible. Les décors sont très impressionnants: Avec leur budget (90 000 000$) on pouvait s'attendre à ce que ce soit beau; ce n'est pas beau, c'est époustouflant. La manière de filmer fait de chaque endroit un lieu incroyable, les grands paysages du Groenland ou de l'Himalaya sont splendides. Mais au delà de ça, rien que les transitions entre deux scènes sont géniales, et au bout des trois premières minutes on sait qu'on va en avoir plein les yeux: Le générique, rempli de couleurs, fait défiler les noms inscrits dans la ville: ainsi, au lieu de bâiller en attendant qu'il se finisse, on cherche les informations parfois sans même les trouver!
AVIS GLOBAL
Un excellent film, surtout esthétiquement parlant. Des moments un peu long, mais comme c'est assez rare, on ne s'endort pas devant Walter Mitty! Une bonne musique signée Theodore Shapiro, qui accompagne bien le déroulement du film; des personnages sympathiques, certains un peu caricaturaux. Un scénario qui a peut-être un peu de mal à se mettre en route, mais les songes de Walter sont tellement épiques!